
Jacques Chirac n'a pas craint de heurter un auditoire largement composé de patrons. «Laissées à elles-mêmes, les forces économiques sont aveugles et accentuent la marginalisation des plus faibles.» Les montants nécessaires pour vaincre la pauvreté et combattre le sida sont «minimes par rapport aux richesses créées par la mondialisation», affirme-t-il. D'où une série de propositions qui valent, selon lui, autant par leur modestie que par leur efficacité : une contribution sur les transactions financières internationales à «un très faible taux, au maximum d'un dix millième» (produit attendu : 10 milliards de dollars par an), «une contribution sur le carburant utilisé par le transport aérien ou maritime», «un faible prélèvement sur les trois milliards de billets d'avion vendus chaque année dans le monde». Quitte à froisser ses hôtes suisses, le Président suggère également de «demander aux pays qui maintiennent un secret bancaire (...) d'en compenser une partie des conséquences sur l'évasion fiscale mondiale» par un prélèvement sur les flux de capitaux... déclenchant un murmure de surprise dans la salle. (…)
Lire tout l'article sur www.liberation.fr
Articles les plus récents :
- 21/10/2005 19:01 - Assurance-chômage des intermittents : 1 milliard de déficit
- 20/10/2005 00:29 - Temps de travail : la France dans la moyenne européenne
- 17/10/2005 17:05 - Défaillances d'entreprises, niveau record en France pour 2005
- 16/10/2005 00:26 - Conseil d'Etat : vers une validation du CNE ?
- 29/08/2005 17:24 - Des chômeurs argentins inventent l'entreprise solidaire
Articles les plus anciens :
- 26/11/2004 16:32 - Salariés malades, restez chez vous SVP !