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Accueil Social, économie et politique 2005 : Vers une baisse des allocations chômage ?

2005 : Vers une baisse des allocations chômage ?

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L'Unedic, fortement contestée en 2004 par les chômeurs "recalculés" et les intermittents, doit négocier en 2005 un nouvel accord sur l'assurance chômage et redéfinir son rôle dans le service public de l'emploi, sur fond de déficit abyssal.

L'année 2004 n'a pas été de tout repos pour les partenaires sociaux qui gèrent le régime d'assurance-chômage (le patronat et trois syndicats : CFDT, CFTC et CFE-CGC, alors que CGT et FO sont dans l'opposition), placé dès janvier sous le feu roulant de dizaines d'actions en justice
intentées par les "recalculés". Le gouvernement a ainsi rapidement tranché en contraignant l'Unedic à réintégrer plusieurs centaines de milliers de chômeurs, privés d'une partie de leurs droits par la convention de décembre 2002. Une décision qui a pesé lourd financièrement pour l'Unedic, confrontée par ailleurs à un chômage proche des 10% de la population active.
Résultat : le régime s'attend à un déficit cumulé de 12,424 milliards d'euros au 31 décembre 2005, soit le double de celui enregistré lors du précédent record, fin 1993.

C'est dans ce contexte que va se négocier la nouvelle convention Unedic, qui doit fixer les règles d'indemnisation des chômeurs pour les trois prochaines années (jusqu'en 2008). Les partenaires sociaux doivent y parvenir avant l'expiration de la convention actuelle, le 31 décembre 2005. Mais ils risquent d'avoir du mal à se mettre d'accord sur les leviers d'action : diminuer les dépenses en réduisant les allocations des chômeurs, ce dont les syndicats ne veulent pas, ou augmenter les recettes par une hausse des cotisations, une solution refusée par le Medef.
Quoi qu'il en soit, le déficit de l'Unedic annonce quelques tours de vis (et de vice) pour tous, à moins qu'une croissance soutenue accompagne une vraie reprise des embauches, ce qui est moins sûr. À claironner sur tous les toits le mot d'ordre "travailler plus pour gagner plus", le gouvernement prend le risque de voir effectivement les salariés en poste travailler plus et les autres, les exclus, chômer plus encore.
Il est donc peu probable que la croissance relance les embauches. Ses dividendes - si dividendes il y a - passeront directement dans les poches du patronat, des actionnaires, voire des salariés en poste. Ne comptons pas non plus sur une augmentation des charges patronales, Monsieur Seillière a clairement dit qu'il ne passerait plus "à la caisse" pour combler les déficits. Que reste-il pour rétablir les comptes de l'Unedic ? Une baisse des indemnisations des chômeurs, soit en valeur, soit sur la durée (passée déjà de 30 mois à 23 mois par application de la convention 2002)...

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Mis à jour ( Vendredi, 24 Décembre 2004 17:25 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2004-12-24 21:16 24/12 - AFP - 08:23

Jean-Pierre Raffarin a fait de la réduction du chômage sa priorité pour 2005, tablant notamment sur les effets conjugués du retour de la croissance, du plan Borloo et du développement du secteur des services, mais les économistes jugent d'ores et déjà ce pari difficile.

Depuis son arrivée à Matignon, le Premier ministre, souvent critiqué par la gauche et les syndicats pour la faiblesse de sa politique de l'emploi, n'est pas parvenu à faire reculer le chômage, en hausse quasi-constante depuis la mi-2001.
Alors que l'année 2004 devrait s'achever sur un taux de chômage proche des 10% de la population active, M. Raffarin a pris fin novembre l'"engagement personnel" de ramener le nombre de demandeurs d'emplois "sous la barre des 9%" en 2005 : "Nous sommes en mesure, je le crois sincèrement, de baisser le nombre de chômeurs dans l'année 2005 de l'ordre de 10%, c'est-à-dire à peu près 240.000 chômeurs en moins", grâce à la "création nette de 240.000 à 250.000 emplois", a-t-il déclaré.

Pour ce faire, le Premier ministre compte avant tout sur les retombées de la croissance, qui devrait atteindre 2,5% en 2004, comme en 2005, et permettre "la création de 150.000 emplois", selon les prévisions gouvernementale s.
Il table également sur les premiers effets du plan de cohésion sociale qui doit rendre la croissance "plus fertile en emplois", "grâce aux 185.000 contrats d'avenir budgétés, au développement des contrats d'apprentissage et au parcours professionnalis é des chômeurs qui doit permettre de répondre aux offres d'emploi non satisfaites".
Les nouveaux assouplissement s des 35 heures devraient en outre "permettre aux entreprises de trouver un dynamisme qui les incite à embaucher", juge le Premier ministre, même si les syndicats estiment de leur côté que l'augmentation du nombre d'heures travaillées aura un effet néfaste sur l'emploi.
Le gouvernement souhaite aussi développer le secteur des services à la personne, en vue de créer 500.000 emplois nouveaux en trois ans, à l'aide d'un plan qui n'en est cependant qu'au stade d'ébauche.
Enfin, "la plus faible augmentation de la population active, avec le double effet de la démographie et des départs à la retraite anticipés, jouera sur la baisse du chômage", a affirmé M. Raffarin.

La prudence de l'INSEE

Face à cet optimisme affiché, les économistes se montrent plus prudents, au moins pour ce qui concerne la première moitié de 2005. Selon l'Insee, qui prévoit une croissance en demi-teinte pour le début de l'année, l'accélération de l'activité et l'augmentation du nombre de contrats aidés prévue dans le plan de Cohésion sociale devraient effectivement contribuer à une hausse de l'emploi au cours des six prochains moins.
Mais selon l'institut, cette hausse devrait intervenir dans des proportions sensiblement moindres que celles espérées par le gouvernement, puisque 57.000 créations nettes d'emplois seraient enregistrées d'ici juin prochain.

L'Insee anticipe en outre un accroissement de la population active par rapport aux offres de travail sur le 1er semestre en raison d'un autre effet de la réforme des retraites : l'instauration de la surcote qui inciterait certaines personnes à repousser leur départ à la retraite. Du coup, les créations de postes attendues ne se répercuteraient qu'en partie sur le niveau du chômage. Celui-ci ne commencerait à s'infléchir qu'à la toute fin de 2004 et s'établirait encore à 9,7% fin juin 2005.
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0 # Yves 2004-12-25 03:37 Le gouvernement allemand met en place en janvier une mesure-clé de son programme de réforme de l'Etat providence, visant à réduire le nombre de chômeurs chroniquement élevé mais qui à court terme risque de propulser leur nombre au niveau record de 5 millions. "Hartz IV", le quatrième et dernier volet de la réforme du marché du travail inspirée par le directeur des ressources humaines de Volkswagen Peter Hartz, doit aboutir à réduire le niveau d'indemnisation des chômeurs de longue durée, à accroître la pression pour qu'ils retrouvent un emploi et à remettre sur le marché du travail des bénéficiaires de l'aide sociale.
L'initiative occupe tant les esprits en Allemagne que "Hartz IV" a été couronné mot de l'année 2004 par la Société de la langue allemande (GfdS). L'été dernier, pendant plusieurs semaines, dans la tradition des "manifestations du lundi" qui avaient entraîné la chute du régime communiste est-allemand en 1989, des milliers de personnes ont défilé contre la réforme. Le mouvement s'est progressivement essoufflé mais le mécontentement qu'il traduisait a contribué à toute une série de revers électoraux locaux pour le Parti social-démocrate du chancelier Gerhard Schroeder. Et celui-ci n'est pas au bout de ses peines. Si les nouvelles règles d'indemnisation auront probablement à long terme un effet positif sur le chômage, elles vont dans l'immédiat le faire bondir, a prévenu cette semaine Hans-Werner Sinn, président du très réputé institut de conjoncture Ifo, relayant le sentiment de nombre d'experts.
La nouvelle législation rapproche notamment l'allocation versée aux chômeurs de longue durée de l'aide sociale et réduit l'octroi de cette dernière aux seules personnes incapables d'assurer leur subsistance, à savoir travailler au moins trois heures par jour. Tous les autres anciens bénéficiaires seront considérés à partir du 1er janvier comme des chômeurs. Les économistes avancent des chiffres allant de 200.000 à 400.000 personnes concernées.
A l'instar des chômeurs en fin de droit, elles percevront la nouvelle indemnité ("Arbeitslosengel d II"), et seront comme eux comptabilisés dans les statistiques du chômage, déjà peu reluisantes.
En novembre, le nombre de sans-emploi a augmenté pour le dixième mois consécutif, atteignant 4,464 millions en données corrigées des variations saisonnières. En données brutes, celles qui font référence dans le débat public, ils étaient 4,257 millions. La situation n'est pas près de s'améliorer: plusieurs instituts (Ifo, HWWA, viennent d'abaisser leurs prévisions de croissance pour 2005, rendant plus mince encore l'espoir d'un coup de pouce conjoncturel aux créations d'emplois).
Dans ce contexte, l'afflux de "nouveaux" chômeurs sous l'effet de Hartz IV peut-il pousser leur nombre jusqu'au seuil politiquement critique des 5 millions alors qu'une élection régionale cruciale pour le chancelier est prévue au printemps prochain en Rhénanie du Nord-Westphalie ?
Le gouvernement répond par la négative. Hans-Werner Sinn a en revanche estimé cette semaine le contraire. Même la très officielle Agence fédérale pour l'emploi l'a un temps envisagé, avant de revenir à une version plus optimiste.
Derrière la bataille de chiffres, l'enjeu est politique. Même sans atteindre 5 millions, le nombre de sans-emploi pourrait dépasser cet hiver un autre seuil symbolique: le record de 4,824 millions enregistré en janvier 1998 sous le précédent gouvernement du conservateur Helmut Kohl.
Un comble pour Gerhard Schroeder, qui l'avait évincé quelques mois plus tard en promettant de faire baisser le chômage.
Source : AFP
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0 # Yves 2004-12-26 18:43 En réformant le chômage, l'Allemagne démantèle l'Etat-providence

La réforme de l'indemnisation des demandeurs d'emploi voulue par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, en butte à des déficits publics croissants, entre en vigueur le 1er janvier. Visant à remettre au travail les chômeurs de longue durée, elle marque la fin d'une époque.

Chaque lundi, durant plusieurs semaines de l'été 2004, la réforme de l'indemnisation du chômage de longue durée votée par le Parlement sous le titre de "lois Hartz IV" avait jeté dans les rues des principales villes de l'est du pays des dizaines de milliers de manifestants. Aujourd'hui, cette vague de mécontentement semble n'avoir jamais eu lieu. Et si les journaux impriment encore les mots "Hartz IV" c'est pour indiquer que le 1er janvier 2005, la réforme va entrer en application. Dans l'indifférence ou la résignation générale.

Il y a six mois, le sujet figurait pourtant à la première page de tous les journaux. Ceux-ci rendaient compte de ce qui était parfois décrit comme l'équivalent d'une révolution et que le ministre social-démocrate du travail, Wolfgang Clement, parodiant fâcheusement Saddam Hussein, qualifiait de "Mère de toutes les réformes" : rompant avec ses traditions d'Etat social et redistributif, l'Allemagne s'apprêtait à indemniser moins généreusement ses chômeurs de longue durée.
La réforme, définitivement adoptée à l'automne par le Parlement, vise à remettre au travail les chômeurs de longue durée en jouant sur la réduction de leurs avantages sociaux. Elle s'inspire fondamentalemen t d'une doctrine qui veut que si les chômeurs prolongent leur inactivité, c'est qu'elle leur rapporte plus qu'une activité salariée. Les syndicats rétorquent que le chômage n'est jamais un choix mais le résultat d'une absence de travail due à des conditions économiques diverses dont le salarié n'est pas responsable.
Quoi qu'il pense de ce débat, le chancelier Gerhard Schröder, poussé par le mauvais état de ses comptes, a penché pour la première explication et a décidé de réduire les avantages sociaux des chômeurs. A partir du 1er janvier, une batterie de mesures encore impensables il y a un an vont entrer en application, brossant un tableau nouveau du paysage social allemand. Le nouveau dispositif, qui concerne quelque 2,7 millions de personnes, associe en une seule indemnité l'allocation chômage de longue durée et l'aide sociale versée jusque-là aux seuls démunis. A partir d'un laps de temps plus réduit qu'auparavant, le chômeur deviendra un allocataire de l'aide sociale dont le montant est forfaitaire (345 euros à l'Ouest, 331 euros à l'Est) et non plus, comme l'allocation chômage ancienne, fonction du dernier salaire. Il recevra une aide supplémentaire pour payer son loyer et ses charges. Ces indemnités sont partiellement fonction des revenus ou du patrimoine de son conjoint, voire de ses enfants, ce qui auparavant n'entrait pas en considération, Sous réserves du caractère légal de l'emploi proposé, ou des contraintes liées à l'éducation d'un enfant de moins de 3 ans, diverses dispositions poussent le chômeur à reprendre le travail, même si le salaire est inférieur à la rémunération antérieure ou à celle jugée
normale dans la branche, ou encore si la qualification exigée n'est pas la qualification initiale du demandeur d'emploi. La situation de ce dernier est régulièrement reconsidérée par les organismes dépendant de l'Agence fédérale du travail. S'il est établi que le chômeur n'a pas fait les efforts attendus
pour retrouver du travail, ses indemnités peuvent être réduites voire, sous certaines conditions, supprimées.

La réforme du chômage avait fortement mobilisé les organisations syndicales et les groupes alternatifs. Si le calme règne aujourd'hui, c'est que le gouvernement n'a pas ménagé ses efforts pour faire connaître les dispositions d'une loi dont les détails apparaissent moins défavorables que ne les avaient dépeints ses adversaires. De fait, selon le statut familial ou la durée du chômage, l'indemnisation peut être supérieure à ce qu'elle était auparavant. C'est le cas pour les célibataires vivant seuls et dont la durée du chômage est inférieure à vingt-quatre mois ; il en va de même pour les parents isolés. En revanche, au-delà de vingt-quatre mois de chômage, les couples avec deux enfants sont significativeme nt pénalisés.
Après des mois de débats et de polémiques, la réforme de l'indemnisation du chômage est progressivement apparue aux yeux de l'opinion publique comme un mal nécessaire et, en tout cas, inévitable. Alors qu'elle avait fait du sujet une arme importante contre le gouvernement du chancelier Schröder, cherchant même à durcir le texte initial, l'opposition chrétienne-démocrate est loin d'être enchantée par cette évolution. Si les conservateurs de la CDU-CSU reviennent au pouvoir, pensent aujourd'hui de nombreux Allemands, les réformes seront encore plus sévères que celles du gouvernement actuel. De fait, depuis plusieurs mois, la cote de popularité d'une opposition visiblement en mal de direction et de projet alternatif ne cesse de baisser. Jeudi, pour la première fois depuis deux ans, lorsque le chancelier Schröder l'avait de justesse emporté, un sondage mesurant les intentions de vote des électeurs a fait passer la coalition "rouge-verte" qui mène aujourd'hui l'Allemagne devant l'alliance des chrétiens-démocrates et des libéraux qui aspire à les remplacer.

Source : Le Monde du 25/12/04

Article complémentaire : Édito du Monde du même jour.

L'Allemagne bouge
LE MONDE | 24.12.04 | 13h32

La croissance en Allemagne n'aura atteint péniblement que 1,2 % cette année, et les perspectives ne sont guère plus encourageantes pour 2005 (1,3 % attendu). Cette langueur qui fait de la République fédérale un boulet pour l'Union européenne pose, déjà, de considérables problèmes au pays, qui souffre d'un chômage de plus de 4,2 millions de personnes et de comptes publics très déficitaires. Mais ces problèmes vont s'aggraver à partir de 2010 avec le vieillissement prévisible de la population dans des proportions bien plus graves qu'en France. A cette date, faute d'une croissance retrouvée, c'est l'ensemble des équilibres sociaux qui sont menacés d'explosion.

Appuyé sur cette certitude, le chancelier Gerhard Schröder a engagé, voici bientôt deux ans, un vaste plan de réformes appelées "Agenda 2010". Il vise à stimuler la compétitivité allemande, à relancer l'emploi, à remettre à plat l'assurance-maladie, à assurer les retraites et à installer une politique démographique plus volontariste.

Malgré les très fortes protestations à la gauche de son parti, le Parti social-démocrate, et les manifestations de rue, cet été, et en dépit des revers électoraux subis dans plusieurs élections locales, le chancelier a poursuivi, courageusement, la mise en place de l'Agenda 2010. Aujourd'hui, les oppositions se sont peu à peu essoufflées et les électeurs de gauche se résignent, estimant que les réformes que mettrait en place un gouvernement conservateur seraient pires.

Le volet sur l'emploi, intitulé "Harz IV", du nom de son géniteur, directeur chez Volkswagen, qui est l'un des plus controversés, entre en vigueur au début de janvier. Fusionnant l'aide sociale (345 euros mensuels à l'Ouest et 331 euros à l'Est) avec l'assistance-chômage, il va réduire les indemnités pour les chômeurs de longue durée au motif que ces dispositifs les découragent de chercher du travail. La durée d'indemnité sera réduite de 32 à 12 mois (18 mois pour un salarié de plus de 55 ans) et le salarié sera
fortement incité à reprendre un travail même moins rémunérateur que celui qu'il a perdu.

Ces mesures marquent un incontestable tournant dans l'histoire sociale de l'Allemagne. Les avantages sociaux sont fortement réduits. Les opposants les dénoncent comme une remise en cause systématique du "modèle social" germanique dont les fondements remontent à Bismarck.

M. Schröder plaide qu'il veut au contraire "sauver" le système menacé, dans des conditions politiques difficiles. Réélu en 2002, surtout grâce à la faiblesse de l'opposition, mais ne disposant que d'une courte majorité au Bundestag et d'une minorité au Bundesrat, il dit avoir préservé les fondements du modèle comme le rôle des syndicats ou les conventions de branche.

Gerhard Schröder sait que les faiblesses allemandes sont particulières et il ne prétend pas donner des leçons de réformisme de gauche. Il veut que l'Allemagne "bouge" : pour le bien de l'Europe on ne peut que saluer cette ambition.

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