Incendies ANPE ? La piste de Tarnac !

Dimanche, 11 Janvier 2009 21:37
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Le groupe de Tarnac ne se serait pas attaquer (1) qu'aux caténaires de la SNCF. Même si les avis divergent en haut lieu, des vérifications sont actuellement en cours pour tenter de déterminer si les mis en cause du groupuscule d'extrême-gauche peuvent être impliqués dans une série d'incendies et de tentatives qui avaient visé des ANPE et des antennes Assedic entre 2005 et 2007 un peu partout en France.

L'enquête sur le groupe de Tarnac s'élargit. "Piste sérieuse" pour les uns. "Allégations" pour les autres. Même si les avis divergent en haut lieu, des vérifications sont actuellement en cours par les policiers de la SDAT (sous-direction antiterroriste) pour tenter de déterminer si les mis en cause de Tarnac peuvent être impliqués dans une série d'incendies et de tentatives qui avaient visé des ANPE et des antennes Assedic entre 2005 et 2007 un peu partout en France.

Dès janvier 2006, la mouvance "autonome" avait été suspectée après que des engins incendiaires avaient embrasé en pleine nuit une agence pour l'emploi à Rennes, fin novembre 2005 puis, en janvier 2006, une antenne Assedic à Lens, une ANPE à Toulouse, une autre à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) et une dernière à Caen. Des tentatives avaient également été relevées à Paris, Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), Perpignan, Pau et Cenon (Gironde). D'autres faits ont encore été répertoriés à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) — quatre cocktails Molotov contre une agence de l'ANPE en mars 2006 — mais surtout à Toulouse, au printemps 2007 : bombe incendiaire, cocktails Molotov et bidon d'essence enflammé visant la cité administrative, des locaux du Medef, du Trésor public, de la mission locale de l'ANPE, un centre de rétention...

L'autre casse-tête des enquêteurs concerne trois des quatre sabotages de la SNCF perpétrés dans la nuit du 7 au 8 novembre dans l'Yonne, l'Oise et la Seine-et-Marne. Filés par la police cette nuit-là, Julien Coupat et son amie sont soupçonnés d'avoir saboté la ligne TGV Paris-Strasbourg en Seine-et-Marne. Mais qui a posé des fers à béton aux trois autres endroits ? Ces quatre opérations ont été revendiquées en Allemagne (JDD du 14 décembre), au nom de la "lutte anticapitaliste et antinucléaire".

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(1) Petit fôte d'aurtografe laissée par le JDD, et qui a inspiré notre amie Le Monolecte :
TARNAC M’A TUER !

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Mis à jour ( Jeudi, 22 Janvier 2009 19:00 )