(…) Aujourd'hui, les salariés peuvent «épargner» au maximum vingt-deux jours de RTT par an sur ce compte avec l'obligation de le vider tous les cinq ans. Demain, ils devraient pouvoir stocker autour de trente jours par an, sans limite de temps, et transférer le contenu du CET sur le compte épargne-retraite, voire le droit individuel à la formation.
La quantité précise de jours, de même que la possibilité de les échanger contre un mois de salaire, de les garder jusqu'à la retraite, ou encore de les utiliser pour partir en congé formation, resteront soumises à la signature d'accords de branche ou d'entreprise.
Pour Jean-Pierre Raffarin, cette «libéralisation» du CET présente un triple avantage : médiatique, politique et économique. Immédiatement compréhensible aux yeux du grand public, elle responsabilise les salariés en leur indiquant clairement le coût de leurs jours de RTT et en leur laissant la possibilité de les prendre en repos, quitte à gagner moins. Elle permet en outre au gouvernement de priver Nicolas Sarkozy de l'un de ses chevaux de bataille préférés : dimanche dernier, à peine élu à la tête de l'UMP, il appelait une nouvelle fois à une «réforme profonde» de la loi sur les 35 heures pour «permettre à ceux qui veulent gagner davantage de travailler davantage». C'est exactement la possibilité qu'ouvre la simplification et la libéralisation du CET. Elle permet en outre de respecter la parole présidentielle selon laquelle «les 35 heures sont un acquis social».
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