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Accueil Social, économie et politique Covid-19 : Le complotisme est tout à fait justifié

Covid-19 : Le complotisme est tout à fait justifié

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Trop d’incohérences et trop de mensonges derrière et autour de l’épidémie. 

altIl y a plus de deux semaines sortait le documentaire Hold-Up que la presse mainstream (dominante) s’est empressée de dézinguer.

Les médias aux ordres des pouvoirs oligarchiques économiques, financiers et politiques lui ont affublé tous les qualificatifs infamants en «iste» ou en «ite» : conspirationniste, complotiste, antisémite, antisioniste même.

Accusations injustifiées, absurdes, qu’ils portèrent deux ans plus tôt à l’encontre des Gilets Jaunes auxquelles s’ajoutaient alors d’autres «amabilités» : populiste et xénophobe.

Le discours dominant visait alors à décrédibiliser une révolte populaire parfaitement légitime et sensée, fondée sur des revendications qui l’étaient tout autant, aspirant à plus de justice sociale et fiscale, et plus de démocratie par l’instauration du RIC (référendum d’initiative citoyenne).

Quand les manigances du pouvoir sont éventées, les coupables pratiquent ce que l’on nomme l’inversion accusatoire, c’est-à-dire attribuer à ses détracteurs la responsabilité de ses propres turpitudes.

Vous agressez quelqu’un ? Tenez-vous-en à la version selon laquelle cette personne a porté le premier coup sans raison.

Vous manigancez dans votre propre et unique intérêt. Accusez votre détracteur de paranoïa aigüe et d’obsessions complotistes pour maquiller vos forfaits.

Cette inversion accusatoire est vieille comme le monde. Pourtant, au XXIe siècle, elle fonctionne toujours, alors qu’elle devrait susciter notre vigilance. Car, je l’ai écrit en de multiples occasions ailleurs, nombre de ceux qu’on accuse de complotisme disent vrai ou, à tout le moins, évoquent des thèses qui se révèleront partiellement ou totalement fondées dans quelques années (ou dizaines d’années). Mais il sera alors trop tard.

Hold-Up s’inscrit dans cette veine. Les thèses «complotistes» qui y sont développées ne s’avèreront pas toutes exactes, loin s’en faut, mais certaines le seront assurément. Comme d’autres avant elles.

Derrière la plupart des événements tragiques de l’Histoire contemporaine et passée se cachent manigances et complots aujourd’hui reconnus. Les exemples se bousculent : De l’assassinat de Jules César à la Saint-Barthélémy. De l’attentat contre l'archiduc François-Ferdinand en 1914 à la Révolution bolchevique de 1917. De l'incident du Golfe du Tonkin (qui a déclenché la Guerre du Vietnam) au discours de Colin Powell à l’ONU brandissant une fausse fiole d’Anthrax pour justifier l’intervention militaire US en Irak… La liste des manipulations d’opinion s’allonge chaque année.

Récemment, un invraisemblable complot fomenté par les services secrets israéliens et par la CIA américaine a été (pour partie) éventé. Il s’agit de l’affaire Epstein qui mixe les ingrédients les plus scabreux qu’on puisse imaginer : Personnalités politiques et des affaires (dont Bill Clinton, le Prince Andrew…), prostitution de jeunes filles mineures (et majeures), photos et vidéos pornographiques, services secrets internationaux, chantages… Une affaire tentaculaire que les grands médias de l’Hexagone ont occultée (ou à tout le moins en partie ignorée) bien que des Français y soient impliqués, notamment le rabatteur de Jeffrey Epstein, un dénommé Jean-Luc Brunel (de son vrai nom Benchamoul) aujourd’hui disparu des radars.

Quand on s’intéresse au dessous des cartes de l’actualité (et de l’histoire), on ne peut être que complotiste. Posture intellectuelle que je revendique, dont devraient s’inspirer tous les journalistes d’investigation dignes de ce nom. Au contraire, nombre d’entre eux se rangent systématiquement dans le camp des «anti-complotistes» forcenés, en se pliant aux diktats de la bien-pensance ambiante qui conduit au formatage des cerveaux de la pensée unique.

L’intérêt d’un documentaire comme Hold-Up réside dans le seul fait qu’il aborde des thèses qui sont, pour la plupart, totalement invisibles dans les médias mainstream. Qu’elles soient fantaisistes, erronées, infondées, fausses… n’a aucune importance. Elles existent, elles circulent, donc elles méritent d’être portées à la connaissance du grand public qui se forgera sa propre opinion. On ne peut pas tout à la fois s’afficher défenseur de la liberté d’expression et, en certaines circonstances, se révéler le pire censeur.

Cette incohérence, cette malhonnêteté intellectuelle devons-nous écrire, est partagée par quasiment tous les journalistes et chroniqueurs de la presse mainstream qui, rappelons-le, est détenue par neuf oligarques multimilliardaires, financée par la publicité et/ou par des fonds publics.

Comment peut-on parler d’indépendance quand on est à ce point soumis au pouvoir politique et financier ?

Les producteurs/réalisateurs de Hold-Up furent, eux, sur ce projet, totalement libres de leurs choix éditoriaux. Ils ne font là que rétablir un peu l’équilibre entre les thèses officielles qui s’expriment non-stop sur les grands médias, et les thèses dissidentes qui tentent d’exister sur la Toile.

Ce documentaire est le David de la dissidence contre le Goliath de la presse mainstream.

Mais les journalistes de ces médias dominants ont là aussi pratiqué l’inversion accusatoire. À les croire, Hold-Up est un film dangereusement complotiste, donc menteur ! Nous, sur TF1, BFM, LCI, RTL, à Libé, au Monde…, nous relatons la réalité. Sous-entendu, nous disons la vérité. Nous la défendons même !

Mais quand ces organes relayaient en cœur les communiqués émanant du gouvernement sur la dangerosité des masques, à quelle réalité se référaient-ils ? Celle d’une pénurie de matériels que les autorités cherchaient à camoufler ou un constat scientifique irréfutable ?

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, ils ont participé activement à la manipulation de l’opinion.

Et quand ils dénigrent le traitement défendu par Didier Raoult, quand ils portent la «bonne parole» des laboratoires sur la prochaine mise à disposition de vaccins «efficaces à 90 ou 95%», quand ils promeuvent l’utilité du Remdesivir de Gilead (traitement aujourd’hui formellement déconseillé par l’OMS), pour quel camp travaillent-ils ?

Pourquoi ne s’interrogent-ils pas de manière plus véhémente sur la fermeture des petits commerces de quartier qui accueillent 20 clients par jour quand les grandes surfaces autorisées à ouvrir en drainent 2.000 ?

Et que dire de la démission d’une ministre de la Santé en pleine crise sanitaire, de l’installation accélérée des antennes 5G pendant le confinement pour contourner toute contestation (et celle des nouveaux radars routiers), du scandale de l’étude bidonnée publiée par The Lancet certifiant que l’hydroxychloroquine pourrait tuer entre 15% et 30% des patients Covid traités avec cette molécule utilisée depuis 70 ans, des origines du Sars-Cov2 (possiblement synthétisé en labo) après nous avoir «vendu» pendant des mois la fable du Pangolin et de la Chauve-souris ?

Quels enseignements tirer de l’instrumentalisation de la pandémie annoncée dès 2009 par Jacques Attali, visant l'émergence d’un gouvernement mondial ?

Que penser du «Great Reset», la réinitialisation du système économique et financier au menu du Forum économique de Davos depuis plusieurs années, de l’encadrement et de la limitation de nos libertés de circuler, de nous rassembler et de manifester, de l’obligation de présenter aux forces de l’ordre une attestation dérogatoire de déplacement pour acheter du pain quand des personnes en situation totalement irrégulière circulent librement sur le territoire (les clandestins) ?

Comment interpréter la déclaration du Président de la République qui nous annonçait dès le 12 mars 2020 (à l’entame du premier confinement) une probable deuxième vague, sans pour autant y préparer le pays entre mai et octobre ?

Que vous inspire tout cela (parmi d'autres faits troublants) ?

Depuis l’entame de la pandémie, les grands médias ont été soit complices des pouvoirs politiques et financiers par l’instrumentalisation de la peur, soit les idiots utiles du sytème par leur faculté à prendre pour argent comptant les déclarations officielles mensongères, et en les relayant complaisamment.

Et quand un petit documentaire soulève des incohérences qui, pour certaines, pourraient s’avérer de vrais complots (on pense notamment au dénigrement de l’hydroxychloroquine au bénéfice du Remdesivir du laboratoire Gilead), les «grands journalistes des grands médias» l’accusent de conspirationnisme et même d’antisémitisme.

Une insinuation totalement imaginaire ici à l’exception d’un fait notoire et indiscutable. À l’arrivée du virus en France, beaucoup de personnalités en charge de notre santé, donc sous le feu des projecteurs, étaient de confession juive : Agnès Buzyn, Jérome Salomon, Martin Hirsch… respectivement à la tête du ministère de la Santé, de la Direction générale de la Santé, de l’AP-HP - Assistance Publique Hôpitaux de Paris, comme nombre d’intervenants et commentateurs qui ont été au mieux maladroits au pire odieux, comme le «médecin préféré des Français» Michel Cymes, le journaliste Patrick Cohen, l’insupportable grande gueule Daniel Cohn-Bendit… et quantité d’autres invités régulièrement sur les plateaux.

Il s’agit-là d’un constat en réponse à l’accusation diffamante d’antisémitisme portée contre Hold-Up (dans lequel d'ailleurs s'expriment des scientifiques et chercheurs juifs).

Récemment encore, Ilana Cicurel, députée européenne et porte-parole de La République En Marche, se réjouissait de la censure du documentaire sur certains réseaux sociaux (Facebook, Dailymotion, Vimeo…), bien qu’elle se revendique ardente défenseure de la liberté d’expression… à géométrie variable dans l’acceptation qu’elle lui accorde.

La même fustigeait Pascal Praud, le journaliste de CNews, pour avoir mis en avant le documentaire qui serait selon sa formule explosive «une bombe atomique complotiste». Rien que ça !

Cette donneuse de leçon a, par son radicalisme censeur et ses excès de langage, contribué plus que quiconque à la promotion de Hold-Up qui aurait été visionné et/ou téléchargé plus de 7 millions de fois en 15 jours. Là encore, il y a de quoi se poser des questions… forcément complotistes.

Mais revenons-en aux faits : Hold-Up est un phénomène de société qui traduit la défiance légitime d’une part grandissante des Français à l’égard de leurs «élites» (autoproclamées) politiques et médiatiques.

Il n’y a rien de malsain à cela. C’est plutôt encourageant tant nous avons appris depuis deux ans, à l’entame de la révolte des Gilets Jaunes, à quel point le bon sens populaire devrait l’emporter face aux complots ourdis par l’oligarchie politico-financière. Ils sont nombreux… depuis des siècles.

Ça, c’est la réalité !

YB


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