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Accueil Social, économie et politique Chez Fenwick, il faudra travailler plus sans contrepartie

Chez Fenwick, il faudra travailler plus sans contrepartie

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Le groupe Fenwick remet en cause son accord sur les 35 heures pour son usine de Cenon-sur-Vienne (Vienne) dont les 551 salariés verront leur temps de travail passer de 35 à 37,5 heures par semaine sans hausse de salaires.

Filiale du groupe allemand Linde, le leader de la manutention en France avait été l'un des premiers à signer un accord sur les 35 heures dans la Vienne en mars 1999, touchant ainsi des aides pour sa mise en oeuvre. Aujourd'hui, pour le groupe, il s'agit d'un plan pour la "sauvegarde de la compétitivité" qui table sur une hausse de 10% à 15% du bénéfice d'exploitation.

"Le but est d'augmenter la rentabilité pour les actionnaires", affirme le délégué CGT de l'entreprise Pascal Perrotin. D'après lui, le nouvel accord prévoit pour le personnel ouvrier la suppression de 17 jours de RTT - qui correspondrait à une augmentation de 136 heures du temps de travail annuel - sans aucune compensation salariale, et même une limitation des augmentations de salaires pour les deux années à venir.
Lors d'un référendum interne en début d'été, 60% du personnel avait rejeté ce projet d'augmentation du temps de travail sans contrepartie. Mais un courrier recommandé a été ensuite envoyé à chaque salarié, en lui demandant de répondre par "oui" ou par "non". Selon Pascal Perrotin, il avait été clairement indiqué que ceux qui répondraient "non" seraient licenciés. Une majorité du personnel a alors approuvé les propositions de la direction. "Nous avons signé sous la contrainte. (...) Nous n'avons obtenu aucune garantie sur l'emploi ou sur le fait que la direction ne nous proposera pas une nouvelle augmentation du temps de travail l'an prochain", a-t-il déploré.

Revenir sur les 35 heures est à la mode : l'équipementier automobile Bosch a récemment annoncé qu'il envisageait leur remise en cause pour ses 10.400 salariés français, et la négociation sur les licenciements à Hewlett-Packard (886 postes supprimés au lieu de 1.240) s'est appuyée sur le même chantage.

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Mis à jour ( Mardi, 14 Septembre 2010 16:30 )  

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