Les premières réformes sociales au pas de charge

Mercredi, 09 Mai 2007 16:50
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Voici la méthode Sarkozy : si les négociations n'aboutissent pas, on légifère en vitesse !

Dès juillet prochain, le nouveau chef de l'Etat prévoit une session extraordinaire du Parlement pour faire adopter un premier train de mesures, dont le service minimum dans les transports publics en cas de grève et la défiscalisation des heures supplémentaires. Puis, en septembre, les partenaires sociaux sont conviés à quatre "conférences sociales" sur les projets de réformes suivants : égalité salariale, flexisécurité, conditions de travail et démocratie sociale. Ils sont d'ores et déjà avertis : s'ils ne parviennent pas à un accord, Nicolas Sarkozy légifèrera au nom de la légitimité des urnes.

La CGT, la CFDT et FO ont mis en garde le nouveau chef de l'Etat contre la tentation de "passage en force" et son "effet boomerang", l'incitant à privilégier le dialogue social. Ils estiment également qu'il faudra refaire "la distinction entre négociation, concertation et consultation" : en effet, la dernière "conférence" sur l'emploi et les revenus du 14 décembre organisée par Dominique de Villepin n'était qu'un simulacre médiatique.

Les enjeux des mois à venir sont de taille : refonte du contrat de travail, remise à plat des régimes spéciaux de retraite, représentativité syndicale, fusion de l'assurance chômage et de l'ANPE... Et Nicolas Sarkozy veut faire vite, très vite.

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Mis à jour ( Mercredi, 09 Mai 2007 16:50 )