Les chômeurs toujours exclus du "dialogue social"

Lundi, 04 Septembre 2006 14:30
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"Il est temps que le dialogue social se démocratise pour mériter son nom. Nous demandons à être reçus par M. Borloo", déclarent les associations de défense des chômeurs AC!, APEIS et MNCP face au déni flagrant de réalité sociale une fois de plus révélé dans l'organisation de cette réforme.

"Aucune association de chômeurs, salariés privés d'emploi, n'a en effet été conviée" à la série de discussions bilatérales que le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo et son ministre délégué Gérard Larcher ont entamé avec les partenaires sociaux en préalable à la "réforme du dialogue social", déplorent Agir ensemble contre le Chômage (AC!), l'Association pour l'Emploi, l'Information et la Solidarité (APEIS) et le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP).

"Nos organisations, par leur action quotidienne auprès des chômeurs depuis près de vingt ans et par les victoires notables qu'elles ont obtenu dans la défense de leurs droits, ont largement fait la preuve de leur utilité et de leur compétence", justifient-elles. Rappelant que ces consultations visent à "faire en sorte qu'il ne soit plus possible de toucher au Code du travail sans une concertation préalable", les associations soulignent que "les chômeurs sont eux aussi concernés par les changements possibles du Code du travail, qui prévoit notamment les conditions de contrôle de la recherche d'emploi et mentionne la possibilité de sanctions en cas de refus d'un emploi".

MM. Borloo et Larcher ont déjà reçu les dirigeants de la CFDT et de la CGT. Les rencontres doivent se poursuivre mercredi avec FO, la CFTC et le Medef. Elles s'étaleront jusqu'au 13 septembre.

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Mis à jour ( Lundi, 04 Septembre 2006 14:30 )