La région Languedoc-Rousillon s'apprête à voter lundi 28 février la plus forte hausse de la fiscalité régionale en France, en présentant un budget entraînant un accroissement de 52% des cotisations.

Georges Frêche, le président socialiste de la région s'est vu opposer un concert de protestations de la part de la droite, mais également quelques voix discordantes à gauche.
"Nous nous sommes donné les moyens de commencer à appliquer notre programme dès cette année", justifie Georges Frêche, qui "assume" un "budget volontairement offensif", avec une hausse fiscale équivalente au "coût de six paquets de cigarettes ou trois places de cinéma".
L'augmentation de la fiscalité repose sur un bond de près de 80% de la taxe professionnelle, ce que, selon lui, "les chefs d'entreprise ont bien compris puisqu'ils bénéficieront de notre programme", mais aussi de la taxe sur le foncier bâti, après la "formidable hausse de l'immobilier" dont ont profité les propriétaires.
Etabli à 765 millions d'euros, le budget, en hausse lui-même de 40%, fixe comme priorité, outre la modernisation des transports, la rénovation des lycées et le développement de la formation professionnelle pour cette région frappée par un taux de chômage de 13,6%, supérieur à la moyenne nationale. (…)

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