«Renault et Peugeot, nous sommes tous frères pour nous battre collectivement contre le patronat qui est le vrai casseur des usines en France», explique Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA Aulnay.

Une convergence des luttes a déjà eu lieu jeudi dernier à l'occasion d'une “Marche pour l'emploi dans le 93” ayant réuni, du Bourget à Bobigny en passant par Aulnay, Drancy et Pantin, des centaines de salariés de PSA, Ikéa, Sanofi, Presstalis… Un vibrant appel à la révolte et à la résistance contre les licenciements et l'austérité a été lancé :

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La convergence s'est poursuivie ce mercredi matin, une délégation d'ouvriers de PSA Aulnay, en grève depuis une semaine, s'étant invitée pour soutenir leurs homologues grévistes de l'usine Renault de Flins (Yvelines). Les uns comme les autres s'opposent au chantage à l'emploi imposé par leurs directions respectives.

«La peur doit changer de camp»

Accusée de «faire régner la terreur» — alors que les vrais terroristes, ce sont leurs patrons & actionnaires qui détruisent des emplois et des vies —, cette dangereuse classe laborieuse est bien décidée à se battre jusqu'au bout et à entraîner d'autres futurs licenciés dans son sillage.

I have a dream : Si tous les futurs chômeurs du moment se révoltaient ensemble, franchement, ça aurait de la gueule !

SH