Crise ou pas, la connerie reste une valeur sûre

Samedi, 16 Mai 2009 07:33
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La grande braderie des chômeurs aux abois continue sur Internet tandis que le business de la crise redouble d'imagination. Du rein à la verge, tout est bon pour se distinguer… sauf du cerveau.

«Près de 6.000 personnes sont en attente d'une greffe de rein en France. Contre un emploi en CDI, Alain est prêt à donner l'un des siens.» Telle fut l'initiative désespérée d'un RMIste toulousain, aussitôt retombée à plat. En passant son annonce sur Internet il a certes, l'espace d'un jour, fait le miel des JT, tout comme les deux abrutis qui se sont bradés il y a peu sur la Toile.

Mais son «quart d'heure de gloire» fut en réalité peu glorieux, et risque même de se retourner contre lui. En effet, donnant dans la pièce détachée, il a hélas montré qu'il avait plus de rein… que de cervelle : d'abord, il ne s'est même pas renseigné avant d'agir car sa démarche était illégale; ensuite, sait-il qu'après l'ablation d'un rein on ne peut pas retravailler avant des mois ? Comment comptait-il se faire embaucher dans ces conditions ?

Allez, on fait une p’tite pause...



Mais c'est un signe : la crise s'aggrave, et on commence à ressembler à ces pays lointains où des pauvres n'hésitent pas à se mutiler pour vendre leurs organes à des riches… si ce n'est, dès le plus jeune âge, leur corps à des touristes occidentaux. De lointains pays où l'acte sexuel est aussi la meilleure distraction, puisqu'elle est gratuite.

Selon une étude britannique «très sérieuse», faire plus l'amour serait une solution pour lutter contre la crise économique. Alors, pour que les chômeurs américains s'occupent dur tout en ménageant leur pouvoir d'achat, le géant du médicament Pfizer a lancé une offre limitée sur son Viagra. Comme le McDo ou les «subprimes», les plus grosses conneries viennent souvent de là-bas.

Hélas, en France, pas question d'avoir une bite à la place du cerveau (même si beaucoup l'ont quand même !) : la législation est trop stricte. Pourtant, il y a un créneau à prendre ! Car les Français, connus pour leur tendances dépressives chères à Jacques Marseille, baisent hélas «moins souvent dans ce contexte de crise actuelle. C’est d’autant plus vrai dans les foyers modestes et ouvriers», nous dit-on ici. Que fait Roselyne Bachelot ?

(Euh… au fait, la connerie, ça se soigne ?)

SH

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Mis à jour ( Jeudi, 10 Septembre 2009 21:49 )