La réponse de la bergère Parisot au berger Breton

Vendredi, 20 Octobre 2006 14:46
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La Présidente du Medef a estimé vendredi matin que les attaques du ministre de l'Economie à son égard était sans doute un "mouvement d'humeur" et l'a mis au défit d'abroger les 35 heures.

Laurence Parisot a laissé passer la nuit pour répondre aux "attaques" de Thierry Breton. Vendredi matin, au moment où il s'exprimait sur Europe 1, la présidente du Medef était sur RTL. Belle joueuse, elle a mis les propos du ministre de l'Economie et des Finances sur le compte dun "mouvement d'humeur". Thierry Breton avait assez violemment taclé le Medef jeudi en lui reprochant son silence après le débat des candidats PS. "Ceux qui représentent les entreprises, par exemple le Medef, n'arrivent plus à s'exprimer" sur ces sujets, avait-il déploré.

Qu'attend le gouvernement ?

"J'estime que les entreprises, on ne les entend plus, elles ne sont plus très bien représentées, je ne suis pas content", a martelé le ministre. "Quand on ne dit pas les choses que l'on doit dire pour ses entreprises, pour ses mandants, on perd de l'influence". Quand on est chef d'entreprise, "on a besoin d'avoir des instances représentatives solides, responsables, et qui ne perdent pas progressivement du pouvoir comme une peau de chagrin", a insisté Thierry Breton, avant de promettre : "Je me battrai contre cette espèce de somnolence, d'anesthésie générale".

Réponse de Mme Parisot : le Medef "dit depuis longtemps que les 35 heures ont été une catastrophe pour les entreprises mais aussi une catastrophe plus générale pour notre pays", a-t-elle dit sur RTL. "Qu'attend le gouvernement, y compris M. Breton ?", puisque "le ministre est attaché à la défense des entreprises, voilà un moyen simple de défendre les entreprises françaises, abrogeons les 35 heures !", a-t-elle lancé.

(Source : TF1/LCI)

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Mis à jour ( Vendredi, 20 Octobre 2006 14:46 )