Les grévistes, 120 Marocains et 120 Tunisiens, sont employés dans deux exploitations fruitières de Saint-Martin-de-Crau, dans les Bouches-du-Rhône, la Sedac et Poscros, qui produisent des pêches et des abricots sur 1.700 hectares.
«On veut qu'on nous paye ce qu'on nous doit, explique l'un de ces grévistes. On nous traite comme des esclaves, et quand on se plaint, on ne nous reprend pas l'année suivante», poursuit-il. Leur employeur, qui ne veut pas s'exprimer, leur devrait à chacun entre 1.500 et 3.000 euros d'heures supplémentaires au titre de 2004 et de 2005. Outre les heures supplémentaires, les grévistes réclament qu'on leur rembourse les sommes qu'ils ont dû débourser pour acquérir leur tenue de travail et leurs sécateurs et les 62 euros prélevés chaque mois sur leurs salaires pour leur hébergement. Or ils se plaignent d'être entassés dans des baraquements ou dans un mas délabré sans eau courante.

Pour clarifier les choses, le syndicaliste, qui a alerté l'Inspection du travail, la Direction départementale du travail et le préfet, réclame la tenue d'une table ronde et la gestion tripartite (Etat, représentants des salariés et représentants des exploitants agricoles) des contrats OMI. Et, pour les grévistes, il demande l'assurance qu'ils seront réembauchés l'an prochain. Faute de quoi ils ne reprendront pas le travail, assure-t-il.
(Source : Le Figaro)
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