Les effets de la crise sur nos prestations sociales

Vendredi, 04 Mars 2011 12:33
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Crise oblige, leur volume s'est fortement accru en 2009, progressant de 4,7% en un an pour atteindre 598 milliards d'euros.

Le PIB ayant reculé de 2,1% dans le même temps, la part des prestations sociales dans l'économie française a atteint 31,3% du PIB, un record après plusieurs années de stagnation, selon les chiffres de la Drees.

La hausse de 4,7% tient principalement à la progression de l'indemnisation du chômage et au revenu de solidarité active (RSA).

La plus grosse partie des prestations va aux retraites (45,6%) devant la maladie-invalidité (33,4%), la famille (7,7%), le chômage (6,1%), le logement (2,7%), la pauvreté et l'exclusion sociale (1,8%), les accidents du travail (1,5%) et la maternité (1,3%).

(Source : Les Echos)

Le cas des minima sociaux

En 2009, le nombre d'allocataires des minima sociaux a connu une «hausse exceptionnelle de 6,2% qui efface pratiquement la décrue des trois années précédentes», souligne une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (ministères du Travail, du Budget et des Solidarités). Cela a correspondu à une hausse de plus de 200.000 des bénéficiaires de ces prestations, qui a atteint les 3,5 millions fin 2009.

La hausse a particulièrement concerné le RSA "socle" et l'allocation de parent isolé (+10,5% soit 42% de l'ensemble) mais aussi l'allocation de solidarité spécifique (ASS), ciblée sur les chômeurs en fin de droits. Elle a augmenté de 6,3% avec près de 443.000 personnes. Enfin, le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse est reparti à la hausse (+1,4%) pour atteindre plus de 583.000 personnes (soit 4% des 60 ans et plus).

(Source : Les Echos)

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Mis à jour ( Mardi, 07 Juin 2011 02:04 )