Investissements étrangers : la France reste 3e mondiale

Vendredi, 22 Février 2008 05:49
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La France séduit toujours les entreprises étrangères : en 2007, elle occupe à nouveau le troisième rang mondial des pays d'accueil pour les investissements directs avec plus de 100 milliards d'euros d'argent frais.

Malheureusement (et c'est logique vu le contexte), le nombre d'emplois créés ou maintenus par ce biais a reculé de 13,7% pour s'élever à 34.517, contre 39.998 en 2006. La taille des projets d'investissement s'est également réduite à 55 emplois en moyenne contre 60 l'année précédente, et leur nombre est passé de 665 à 624. Le secteur manufacturier (en baisse à 60,5% contre 63,5%) et le secteur des services (en hausse 39,5% contre 36,7%) sont les principaux bénéficiaires.

Selon Philippe Favre, le directeur général de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), cette baisse, qui intervient après une année 2006 record, s'explique en partie par la diminution des projets en provenance des États-Unis, qui est notre premier investisseur (5.768 emplois créés ou maintenus contre 9.511 en 2006) : «Les entreprises américaines, ayant anticipé le risque de ralentissement économique actuellement en cours outre-Atlantique, ont révisé leurs stratégies de développement», explique-t-il. C'est donc la Suède, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas qui ont contribué à hauteur de 45% aux créations d'emplois d'origine étrangère dans l'Hexagone en 2007. Et les projets d'origine asiatique ont progressé de 13,5%.

Si la France reste troisième malgré tout, on imagine que la déception est équivalente chez les autres "champions" : Grande-Bretagne, Etats-Unis ou Chine.

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Mis à jour ( Vendredi, 22 Février 2008 05:49 )