Des salaires trop bas : tel est le point commun de ces deux mouvements.

A l'appel d'une intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO, les salariés de 17 restaurants McDonald's franchisés de la région de Marseille se sont mis en grève lundi matin. Ils dénoncent des "salaires trop bas qui ne permettent pas aux salariés de vivre dans des conditions normales", pas de mutuelle, des "ouvertures 24H/24H, les ventes extérieures en plein hiver et l'allongement du travail de nuit (...) engendrant problèmes de sécurité, de santé, et une dégradation des conditions de travail".

Au Carrefour Grand Littoral de Marseille, hypermarché qui réalise un chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros par an et seul magasin en France où les salariés ont décidé de prolonger la journée d'action nationale dans la grande distribution du 1er février dernier, les caissières, les employés de rayon et les manutentionnaires poursuivent le mouvement. Bloquant les entrées du parking avec des chariots vides, ils réclament des revalorisations salariales pour sortir de leurs "950 € ou moins mensuels" et demandent une prime exceptionnelle ou des tickets restaurant. "Onze jours de grève, c'est dur avec nos salaires mais on est déterminés. On va tenir bon parce qu'on en a assez d'être traités comme des moins que rien."

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