Estimant qu'il y a "urgence" en France autour "des plans de restructuration, des fermetures d'usine, la précarisation de l'emploi et la question du pouvoir d'achat" et que "le gouvernement ne comprend que le rapport de forces", l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires invite tous les salariés, les chômeurs, les retraités et les étudiants, à dire très clairement aux pouvoirs publics et aux employeurs qu'il n'est pas question qu'ils se servent de la crise comme prétexte pour diminuer les salaires tout en contraignant les actifs à accepter de travailler plus et plus longtemps. Les syndicats se réuniront le 5 janvier pour formuler une plateforme commune de propositions avant cette journée de mobilisation.
«Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit», déclarait, triomphant, le président Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP le 5 juillet dernier. C'est ce qu'on va voir...
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