Jusqu’où va le fichage-flicage des RMIstes

Samedi, 31 Janvier 2009 01:55
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Le collectif RTO publie le témoignage d'un travailleur social qui a exercé un an durant en CDD pour une collectivité territoriale où, au sein d'un CCAS, il était chargé d'instruire les contrats d'insertion des allocataires du RMI.

Un témoignage aussi précieux que révoltant.

«Évènements professionnels, familiaux, médicaux, le tout émaillé de commentaires concernant jusqu’à l’apparence, les comportements, l’état d’esprit des personnes suivies. Des éléments de propos échangés avec les bénéficiaires lors des entretiens nécessaires à l‘élaboration du contrat vont jusqu’à être reproduits», dit-il. «Des vies sont fouillées, pointées, décortiquées, commentées, disséquées, archivées, partagées, dévoilées. Les bénéficiaires ne possèdent à aucun moment les informations quant à cette mise à nu de leur vie sur des fiches informatisées, et imprimées pour archivage dans des classeurs.» Pire : ces documents concernant la vie privée des allocataires peuvent être librement consultés par d'autres personnes que le travailleur social référent.

Sous Vichy, ces gens-là auraient fait des miracles.

Mais «qui surveille ceux qui surveillent ?» s'interroge notre assistant socio-éducatif. Ayant saisi la CNIL, celle-ci garde un «silence effrayant». Idem pour l'ANAS (Association Nationale des Assistants de Service Social). Ayant saisi le procureur de la République, celui-ci a classé l'affaire...

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Mis à jour ( Samedi, 31 Janvier 2009 01:55 )