Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2017 ?

Mardi, 27 Décembre 2016 20:10
Imprimer

Actuchomage vous présente ses Meilleurs Vœux et vous invite à vous mobiliser en prévision des élections qui doivent, cette fois, changer la donne.

altLes années se suivent et se ressemblent. Il en est ainsi de l’augmentation du chômage et de la précarité que ne masqueront pas très longtemps les centaines de milliers de formations accordées aux chômeurs pour contrecarrer les mauvais chiffres du quinquennat Hollande.

Sur les autres fronts, la situation n’est guère plus brillante avec cette menace terroriste omniprésente et agissante, cet État d’urgence qui ne déjoue rien, ni l’attentat de Nice ni la cavale du terroriste de Berlin passé par notre territoire en toute impunité, avant d'être abattu en Italie.

Ah, elle est belle l’Europe des frontières poreuses où l’on peut fomenter des attaques en Belgique, les perpétrer en France et revenir se planquer dans la banlieue de Bruxelles. Libre circulation des Hommes dit-on la main sur le cœur. Pour cacher nos blessures ?

Et puis, il y a toutes ces décisions actées au niveau international qui semblent prises dans le seul but de déstabiliser une partie de l’Europe (et notre pays en particulier) : Interventions militaires sur des champs d’opération où manipulation et intox sont de règle (comme en Syrie), politique étrangère du deux poids deux mesures quand il s’agit de châtier un dictateur moustachu du Moyen-Orient tout en s’abstenant de condamner avec force une politique de colonisation ailleurs. Elle est où la logique ?

On peut s’en poser de légitimes questions ? Pour quelles raisons notre pays est aux avant-postes de l’interventionnisme militaire alors qu’une grande majorité de nos concitoyens y est défavorable ?

Pourquoi s’obstine-t-on à organiser le chaos en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au risque de nous attirer les foudres d’organisations qui nous le font payer très cher, par centaines de morts et de blessés sur notre territoire et chez nos voisins ?

Qu’avons-nous à y gagner ?

Imaginons la situation inverse. Imaginons qu’une guerre civile (aux motivations confuses) oppose en France le pouvoir en place à une partie de la population en rébellion. Verrions-nous d’un bon œil la livraison d’armes à telle ou telle faction ou l’intervention de forces étrangères dans ce conflit interne ? Poser la question revient à y répondre.

On comprend dès lors qu’une forte aspiration à la revanche anime des milliers de personnes qui ne se reconnaissent pas dans cette stratégie menée contre nos intérêts, dans le but d'attiser les tensions et de favoriser les extrêmes.    

Car il s’agit bien de cela. Depuis la nuit des temps, les dirigeants détournent l’attention de leurs peuples pour masquer leur incurie à résoudre les problèmes du quotidien. Le quinquennat de François Hollande s’inspire de ce machiavélisme. Quand on échoue à l’intérieur, on tente de redorer son blason à l’extérieur. Sauf que les pouvoirs en place en France et en Allemagne notamment négligent une donnée essentielle : nos frontières sont à présent ouvertes, ce qui facilite les représailles contre nos agissements hasardeux sur des théâtres lointains.

Quand on mène une guerre, il faut s’attendre à en payer le prix. Malheureusement ce sont toujours les Peuples qui sont en première ligne. Nous l’avons enfin compris !

Angela Merkel qui jouissait d’un taux de popularité exceptionnel voit sa cote se dégrader à mesure que passent les semaines. François Hollande renonce à se représenter, plombé par des sondages calamiteux. Et ailleurs, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, l’establishment soutenu par le monde de la finance et les médias vacille. Brexit et élection de Donald Trump témoignent de ce rejet qui se répand au-delà des frontières.

À quoi jouent-ils alors ? Que cherchent-ils à dissimuler par leurs interventions ?

Vont-ils enfin admettre que les Français de toutes origines, de toutes confessions, n’aspirent qu’à la paix dans un pays garant de leurs protections ? À vivre décemment de leur travail (ou à en retrouver pour des millions d’entre eux) dans un esprit de justice sociale ? J'en doute !

Car que nous propose-t-on pour y répondre à quelques mois des élections présidentielles (et législatives) ? Des candidats qui furent de longues années durant Premier ministre, comme François Fillon (nouvel homme providentiel de la Droite) et Manuel Valls. Ou encore Emmanuel Macron et Arnaud Montebourg, un temps ministre de l'Économie avec les résultats qu’on leur doit en matière de croissance et de lutte contre le chômage. C’est une mauvaise plaisanterie !

Pourquoi en France nous obstinons-nous à désigner des hommes qui n’ont pas fait leurs preuves quand ils étaient au pouvoir, comme ce fut le cas avec l’élection de Nicolas Sarkozy qui nous a accablés de son incompétence lorsqu’il était ministre de l’Économie et de l’Intérieur ?

Qu’avons-nous à attendre d’un François Fillon qui dirigea le Gouvernement cinq ans durant, et de Manuel Valls, Monsieur 49-3 qui ne veut plus en entendre parler aujourd'hui ?

Malgré cet état des lieux déplorable, APNÉE/Actuchomage vous souhaite une Bonne Année 2017.

Il faut ABSOLUMENT qu’elle marque une rupture avec ce que nous subissons depuis de longues décennies, cette succession d’apparatchiks dénués de talent, de convictions, d’ambition collective et d’idées qui nous dirigent sans alternance. Une autre voie est possible !

Continuerons-nous à subir des politiques et des directives que nous contestons majoritairement, qu’on soit de Gauche ou de Droite ? Accepterons-nous que d’autres, les médias mainstream (dominants), les milieux d’affaires et les lobbies, orientent nos choix et portent au pouvoir celui qui servira au mieux leurs intérêts ? Sommes-nous prêts à renoncer à notre identité, à nos aspirations, à nos valeurs… diluées dans le magma mondialiste qui nous rend si vulnérables ?

Car il s’agit bien de cela. Depuis des décennies, la France fait le mauvais choix, celui du renoncement à ce que nous sommes, quand d’autres partout ailleurs dans le monde, sont fiers de ce qu’ils sont et restent maîtres de leur destin. Le nôtre nous échappe depuis trop longtemps.

Nous vous encourageons donc à vous émanciper des voix officielles, à vous réapproprier vos sources d’information et à ne surtout pas vous soumettre aux courants (diktats) dominants orientés par une minorité à laquelle vous n’appartenez pas et qui agit contre vos intérêts.

Chômeurs, Précaires, Salariés, Retraités, 2017 est l’occasion de vous faire entendre. Saisissez-la !

Yves Barraud pour Actuchomage     


Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mercredi, 28 Décembre 2016 18:08 )