Le 26 septembre devait s'ouvrir au siège parisien du Medef la première réunion visant à une remise à plat de l'assurance-chômage. Mais, dans un courrier adressé le 20 septembre aux présidents et secrétaires généraux des cinq confédérations syndicales, de la CGPME et de l'UPA, Laurence Parisot, la présidente du Medef, leur propose de «trouver une date dans les 15 prochains jours» pour «lancer officiellement les travaux de délibération sociale autour du sujet de la réforme du marché du travail».

Laurence Parisot invite ses interlocuteurs à «un premier échange de vues» sur trois thèmes :

• «La remise à plat de l'assurance-chômage», le Medef proposant de discuter de l'«appréciation de l'efficacité du système actuel, des voies et moyens d'une amélioration du retour à l'emploi» et de réfléchir aux «champs respectifs de l'assurance et de la solidarité».

• «Le contrat de travail», le Medef suggérant de faire un «bilan des différentes formes de contrat», d'examiner des «projets de contrat unique et des conditions de séparation».

• «La sécurisation des parcours professionnels», en procédant à un «examen des propositions de sécurisation des parcours professionnels faites par les différentes organisations syndicales».

Le Medef estime que l'organisation de ce nouveau rendez-vous permettrait «de donner un relief particulier à des travaux concernant un sujet social majeur pour les salariés comme pour les entreprises». Il fournirait en outre l'occasion de «marquer la capacité des partenaires sociaux à engager des discussions sur l'ensemble des sujets relevant de leur compétence, même dans une période électorale» et «de préparer les futures réformes qui pourraient concerner le fonctionnement du marché du travail».

(Source : Liaisons Sociales, le 22/09/06).