Les investisseurs pourront sabrer le champagne dans la bonne humeur dimanche soir et arroser une très bonne année boursière… 2006.

A l'instar de la plupart des places financières, la Bourse de Paris vient de clôturer une saison excellente. Avec un gain de 17,53% à 5.541,76 points, l'indice CAC 40 a réalisé en 2006 une quatrième année consécutive de hausse et se rapproche désormais à grands pas de son record historique de septembre 2000 (6.922 points). Vendredi, dans un ultime effort, les opérateurs ont réussi à porter l'indice vedette français à un niveau proche de son plus haut annuel (5.553 points) et donc au-dessus du seuil psychologique des 5.500 points.

Sur l'année 2006, plusieurs poids lourds de la cote affichent des hausses impressionnantes. Honneur aux nouveaux entrants au CAC 40 : Vallourec (+ 136,9%) et Alstom (+ 111,2%) se placent aux deux premiers rangs. Vient ensuite EDF (+ 72,6%), une privatisation boursière des plus réussies. Veolia (+ 52,7%) a volé la quatrième place in extremis à Michelin (+ 52,7%) grâce au rebond de l'action de près de 9% dans les derniers échanges de vendredi. Ce sera un dossier chaud à suivre dès le début de l'année en parallèle du projet de rapprochement entre Suez (+ 49,2%, 6e place) et Gaz de France (+ 40,75%, 9e place).

Au total, cette performance du CAC 40 s'inscrit dans la moyenne européenne. A la dernière place : Londres. Le FTSE 100, qui a clôturé vendredi sur un léger gain, présente une variation de 10,7% sur l'ensemble de l'année. A l'autre extrême Madrid, où l'Ibex 35 a progressé de 31,79%. En Allemagne, le DAX 30 a décollé de 21,98% et la Belgique a fait un peu mieux avec un gain annuel de 23,65% du Bel 20.

(Source : Le Figaro)