Face à l'adoption sans vote de la loi sur "l'égalité des chances" hier, c'est le mardi 7 mars qui a été retenu comme nouvelle journée nationale d'action contre le CPE : il prendra la forme de manifestations unitaires, sans appel à la grève.

Les principaux syndicats et organisations étudiantes & lycéennes (UNEF, UNL, CFDT, CGT-FO, CFTC, FSU, UNSA, G10-Solidaires, la Confédération Étudiante, Sud Étudiant et la FIDL) se sont réunis aujourd'hui au siège de la CGT à Montreuil : ils appellent les jeunes et les salariés à riposter massivement le 7 mars contre le "passage en force" du gouvernement sur le "contrat première embauche" afin d'en obtenir "le retrait pur et simple".
La CGC pourrait se joindre à eux. Seule Force Ouvrière appelle à la grève.
Quinze organisations de jeunesse ont aussi annoncé une "semaine de mobilisation" dès lundi, avec deux temps forts les 14 et 16 février.

Quant à "la gauche unitaire" (PS, PCF, PRG, les Verts, LCR, MRC, Alternative citoyenne, MARS, Alternatifs, Gauche républicaine, Régions et peuples solidaires), leur première action commune prendra la forme d'un tract contre le "contrat de première précarité" et d'une pétition qu'ils espèrent faire signer par un million de personnes. Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale va également déposer une motion de censure - symbolique, puisque la gauche et l'UDF réunies n'ont même pas la majorité dans l'hémicycle - contre "la politique sociale du gouvernement" jeudi 16 février.