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17% des entreprises européennes vont délocaliser dans les deux ans

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Environ 17% des entreprises implantées en Europe envisagent de délocaliser ou d'externaliser des activités d'ici deux ans, et la moitié d'entre elles prévoient de le faire dans les pays d'Europe centrale ou de l'est, selon une étude réalisée pour le groupe britannique de services immobiliers Cushman and Wakefield.

En 2004, 18% des entreprises interrogées songeaient à délocaliser leurs activités, rappellent les auteurs de cette étude présentée jeudi à Paris avec l'association "Paris-Ile de France Capitale Economique", qui rassemble une centaine de grandes entreprises françaises et internationales.

52% de ces entreprises envisagent de délocaliser leurs activités dans les nouveaux pays de l'Union européenne (51% en 2004) et 21% dans les autres pays d'Europe de l'est hors UE.
Les entreprises souhaitent de plus en plus délocaliser en Asie, notamment en Chine, citée par 29% d'entre elles, contre 22% en 2004, et dans le sud-est asiatique (10%, contre 2% en 2004).
25% envisagent de délocaliser dans d'autres pays d'Europe occidentale (24% en 2004), 23% en Inde (22%), 10% en Amérique latine (3% en 2004), et 3% en Afrique du Sud (3% en 2004).

Les activités que ces entreprises prévoient de délocaliser sont la production (61%), la distribution (32%), l'administration (29%), et les centres d'appel (15%).

Ces trois dernières années, ces entreprises ont délocalisé des activités dans les nouveaux pays de l'UE (45%, contre 45% en 2004), dans d'autres pays d'Europe occidentale (44%, contre 38%), en Chine (31%, contre 15%), et en Inde (26%, contre 18%).

Les entreprises sont "attirées par les faibles coûts de la main d'oeuvre en Asie, qui est aussi de plus en plus qualifiée", a expliqué Robert Lipscomb, président de Cushman and Wakefield France, lors d'une conférence de presse. La Chine et l'Inde sont vus aussi "comme (des) marchés potentiels" avec "un tiers de la population mondiale", a-t-il précisé. En revanche, la "compétition asiatique" est un facteur déterminant d'investissement pour seulement 12% des entreprises, contre 29% en 2004, car les entreprises européennes, "après avoir craint ces pays, sont prêts à les conquérir", a-t-il expliqué.

Selon cette même enquête, réalisée en juin et juillet auprès de 501 dirigeants de grandes entreprises, Londres, Paris, Francfort et Bruxelles restent les quatre meilleures villes où implanter ses activités en Europe, suivies par Barcelone, qui devance désormais Amsterdam, puis Madrid. Londres et Paris sont les plus appréciées en ce qui concerne l'accès aux marchés, la qualification de la main d'oeuvre, les liaisons internationales de transport et les télécommunications. Mais Paris n'est qu'à la 24ème place pour le coût de sa main d'oeuvre et à la 26ème pour la pollution.
En 2010, les entreprises choisiraient d'abord Paris, devant Londres, préférant investir "sur le continent", a estimé M. Lipscomb. Le fait que Londres "reste en dehors de la zone euro peut lui porter préjudice", a-t-il ajouté.

(Source : Voila.fr)

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