Mais c'est l'entrée en scène du secteur public, secoué par des frustrations salariales, des inquiétudes pour l'emploi et des interrogations sur les missions, qui s'annonce comme le point culminant d'un premier mois de l'année au profil inhabituellement social, après un automne des plus calmes : les postiers sont appelés à faire grève le mardi 18 janvier, les cheminots le 19, les fonctionnaires et l'Éducation nationale ensemble le 20.
A La Poste, le processus de libéralisation des services postaux fait craindre à FO et SUD la suppression de "milliers d'emplois".
A la SNCF, la CGT redoute un "budget draconien", qui, selon les syndicats, ferait disparaître de "3 à 5.000" emplois.
Dans l'Education nationale, le projet Fillon est sur la sellette et le SNES dénonce la suppression programmée de "milliers de postes" dans le second degré.
Les syndicats de fonctionnaires s'en prennent plus généralement à la cure d'amincissement de l'Etat, avec 7.188 postes supprimés au budget 2005 et une augmentation salariale de base n'excédant pas 0,55% sur 2005, pour une inflation prévue de 1,8%.
Ce sont donc les premiers participants officiels à ce programme de janvier, mais peut-être bien que d'autres surprises viendront nourrir les festivités...
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