Le ministre reconnaît que l'accord du 17 juin dernier n'a pas abouti à une baisse des prix de 2% dans la grande distribution. "J'avais dit 2%, on est à 1,57%, c'est déjà un progrès considérable", souligne-t-il rappelant qu'il a obtenu cette baisse "sans loi, sans circulaire, sans décret". Selon lui, des industriels et des distributeurs n'ont "pas joué le jeu". Nicolas Sarkozy souhaite "remettre du carburant dans la consommation" en baissant les prix. "Si vous baissez les prix, vous rendez du pouvoir d'achat au consommateur", assène-t-il.
Nicolas Sarkozy veut aussi soutenir le petit commerce qui tend à disparaître des centres-villes au profit de l'installation de succursales bancaires notamment. Il évoque "30% de taxes en moins quand un boucher, un boulanger... vend à un autre confrère plutôt qu'à une banque ou une compagnie d'assurance".
Le ministre confie également à Capital le montant de son salaire : "11.000 euros" (contre 10.000 euros au présentateur de l'émission), et regrette ne pas être assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
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